
Un an s’est écoulé depuis la grande mobilisation contre la vie chère aux Antilles. Qu’a-t-on gagné ? Malheureusement, pas grand-chose. Pire, pour beaucoup, la situation s’est aggravée, avec une perte de pouvoir d’achat considérable. Ce constat amer m’amène à un coup de gueule essentiel : nous parlons de crise et de manque d’argent, mais en parallèle, une énergie folle est dépensée pour « profiter de la vie » à travers des événements coûteux, des festivals, des baby showers importées et des carnavals interminables.
Et si le véritable frein à notre émancipation financière était notre propre cycle de consommation et de fête ? Si nous mettions seulement 10 % de cette énergie à bâtir une liberté financière durable, par l’investissement immobilier par exemple, nous serions déjà tellement plus loin. Il est temps d’arrêter d’attendre que l’État règle nos problèmes et de se demander : Qu’est-ce que je fais pour moi-même ?
(Si vous n’aimez pas lire, regardez la vidéo ici : [STOP à la VIE CHÈRE aux Antilles ! Pourquoi on FAIT TOUS FAUSSE ROUTE…])
La Triste Réalité : Un An Après, Rien n’a Changé
L’enregistrement de ce contenu coïncide avec le triste anniversaire du mouvement contre la vie chère. Triste, car un an après, le paysage économique local n’a pas fondamentalement changé. Je ne suis pas là pour faire de la polémique stérile, mais pour souligner un paradoxe flagrant : pendant que l’on déplore la cherté de la vie, on observe un engouement sans précédent pour la fête.
Je ne remets pas en cause l’événementiel, et je suis ravi pour ceux qui en vivent. Mais lorsque je vois des gens trouver l’argent pour un ticket VIP à 150 € pour une soirée ou pour voyager au Yamaya Fest à Sainte-Lucie, alors qu’ils disent ne pas pouvoir investir ou mettre de côté, je m’interroge. Nous trouvons l’argent pour des dépenses ponctuelles et festives, mais pas pour bâtir un patrimoine pérenne.
Le Cycle Infernal de la Fête et de la Consommation aux Antilles
Le problème réside dans un cycle annuel prévisible qui paralyse notre capacité à nous concentrer sur la construction de revenus complémentaires. Ce cycle est particulièrement visible aux Antilles :
Rentrée (Septembre-Octobre) : Tout le monde est sérieux, on travaille.
Toussaint Aout: Le basculement s’opère. La Toussaint est remplacée par Halloween, suivi des Chantés Noël, de Noël, du Carnaval, des galettes des rois, de la Saint-Valentin, et des plans plage jusqu’à la période post-Pâques/Pentecôte et des grandes vacances avec les festivals, le tour des Yoles.
Nous importons des concepts culturels (Baby Shower, Halloween) simplement parce que nous avons besoin d’une raison pour faire la fête et oublier nos problèmes. Ce cycle est un gouffre d’énergie et de ressources qui nous éloigne de l’essentiel : l’autonomie financière.
L’Urgence d’Investir et de Bâtir (Surtout dans l’Immobilier)
Si mes compatriotes mettaient ne serait-ce que 10 % de l’énergie dépensée à faire la fête pour construire des revenus complémentaires pérennes, la Martinique et la Guadeloupe s’en porteraient tellement mieux.
Ceux qui devraient entendre ce message sont souvent trop occupés à écouter des polémistes qui enfoncent des portes ouvertes. La solution n’est pas dans la destruction (manifestations qui cassent l’économie), mais dans la construction :
« Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays. » – J.F. Kennedy (paraphrasé)
Qu’est-ce que vous faites pour vous-même ?
L’investissement immobilier aux Antilles est l’une des voies les plus solides. Alors que beaucoup pensent qu’il est impossible d’investir aujourd’hui, moi je continue d’acheter. Pourquoi ? Moins de concurrence sur les bons biens ! Et n’oublions pas, avec le vieillissement de la population, nous aurons besoin de loger les personnes qui viendront travailler pour s’occuper de nos aînés. C’est une opportunité, pas un obstacle.
Changez votre Train de Vie : De l’Enfant Gâté à l’Investisseur
Le vrai problème n’est pas que l’immobilier soit trop cher. Le problème, c’est que votre train de vie ne le permet pas :
Croisières.
Voyages à Miami.
Achats de vêtements spécifiques pour chaque événement.
Organisation coûteuse du Carnaval, des Baby Showers…
Vous êtes un enfant gâté, financièrement parlant. Je suis désolé de le dire, mais nous devons confronter cette réalité. Ces dépenses sont des choix. L’investissement est aussi un choix.
Le pays n’avancera pas tant que nous ne changerons pas nos priorités collectives et individuelles.
Si vous voulez vous bouger et ne pas avoir comme seule alternative de dire à votre jeunesse d’aller tenter sa chance en France, au Canada ou aux USA, il est temps de vous instruire et de passer à l’action.
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