Pourquoi les groupes WhatsApp Make Money gratuits donnent l’illusion d’avancer… mais t’empêchent de progresser

Pendant longtemps, j’ai cru que les groupes WhatsApp “Money”, les groupes Discord business ou les communautés gratuites d’entrepreneurs étaient une bonne idée.
Comme beaucoup, j’y voyais un moyen d’échanger, de progresser, de s’entourer de personnes qui voulaient “plus”.

Avec le recul — et plus de dix ans passés dans l’investissement et l’entrepreneuriat — j’ai compris une chose essentielle : ces groupes donnent souvent l’illusion d’avancer, alors qu’ils maintiennent dans la stagnation.

Ce constat ne concerne pas un groupe en particulier. C’est une généralité que j’ai observée encore et encore, en France comme à l’étranger.

La vidéo sur la chaîne Youtube

L’illusion rassurante de la communauté

Quand on démarre un projet ou une réflexion financière, on cherche naturellement des personnes qui nous ressemblent.
Même âge, mêmes origines, mêmes doutes, mêmes ambitions.

Les groupes WhatsApp “Money” jouent parfaitement ce rôle.
On s’y sent compris. On y trouve de la motivation. On a l’impression d’être entouré.

Le problème, c’est que l’entourage ne suffit pas.

Très vite, on se rend compte que beaucoup parlent, mais que peu agissent réellement. Les messages s’enchaînent, les idées fusent, les opinions s’opposent… mais sur le terrain, les actions concrètes sont rares.

C’est là que la confusion commence.

Information n’est pas transformation

Dans ces groupes, la majorité des échanges repose sur de l’information.
Des vidéos vues sur YouTube.
Des concepts entendus dans des conférences.
Des idées reprises ailleurs, souvent sans recul ni mise en pratique.

Le problème n’est pas l’information.
Le problème, c’est de croire qu’elle suffit.

Beaucoup confondent apprendre et transformer.
Comprendre et faire.
Savoir et appliquer.

Or, ce sont deux mondes totalement différents.

J’ai vu des personnes accumuler des années de théorie sans jamais poser une action structurée. Pendant ce temps, d’autres, plus discrets, plus encadrés, avançaient réellement.

Le niveau du groupe fixe le plafond

Un point rarement évoqué, mais fondamental, concerne le niveau réel des leaders du groupe.

Dans toute communauté, le niveau moyen est tiré par ceux qui ont le plus avancé.
Si le “leader” du groupe a réalisé une ou deux opérations, lancé un petit business ou débute à peine, alors le groupe sera naturellement limité par ce plafond.

Ce n’est pas une critique. C’est une réalité mécanique.

On ne devient pas libre financièrement avec une opération isolée.
On ne construit pas une trajectoire solide sans vision long terme, sans structure, sans accompagnement.

C’est pour cette raison que je reste volontairement humble.
Quand je participe à des masterminds à l’étranger, notamment aux États-Unis, je suis loin d’être le plus avancé. Et c’est précisément ce qui me fait progresser.

Briller dans un petit cercle n’est pas progresser

Un autre piège fréquent de ces groupes, c’est la gratification de l’ego.

La gachette d'Audrey Belrose

Il est facile de paraître compétent quand on s’adresse à des personnes qui n’ont encore rien mis en place.
Il est facile de donner des conseils quand on n’est jamais challengé par plus fort que soi.

Mais briller dans un petit cercle ne fait pas grandir.

La vraie progression commence quand on accepte d’être entouré de personnes dix fois plus avancées, quitte à se sentir inconfortable.
C’est rarement agréable pour l’ego, mais extrêmement efficace pour les résultats.

Le refus d’investir dans l’essentiel

Un paradoxe revient sans cesse dans ces groupes :
beaucoup veulent investir dans des actifs… sans jamais investir dans eux-mêmes.

Ils veulent des raccourcis.
Ils veulent du gratuit.
Ils veulent des réponses rapides.

Ils refusent l’idée d’un accompagnement, d’un coaching, d’un suivi sur la durée.
Ils pensent que la bonne information suffira.

Or, la théorie est rarement le problème.
La difficulté réside dans l’exécution répétée, structurée, sur plusieurs mois, parfois plusieurs années.

Cela ne s’apprend pas dans un message WhatsApp.

La motivation courte durée qui coûte cher

Ces groupes naissent souvent après des événements, des conférences ou des séminaires.
L’énergie est haute. La motivation est forte. Tout le monde est “chaud”.

Puis, très vite, la réalité reprend le dessus.

Sans structure, sans cadre, sans suivi, la motivation s’éteint.
Les groupes se vident. Les échanges se répètent. Les actions diminuent.

Ce cycle est bien connu.
Et pourtant, beaucoup continuent à y croire.

Le plus dangereux, c’est que l’énergie collective donne l’impression d’avancer, alors qu’en réalité, on reste au même point.

S’entourer n’est pas se mentir

S’entourer est indispensable.
Mais encore faut-il choisir les bonnes personnes et les bons environnements.

Un mauvais groupe ne freine pas par méchanceté.
Il freine par manque d’exigence, de structure et de vision long terme.

Avec le temps, j’ai vu des personnes ralentir, régresser, voire abandonner, simplement parce qu’elles avaient remplacé un cadre exigeant par une communauté rassurante mais stérile.

Choisir la progression plutôt que le confort

Cet article n’a pas pour but de critiquer gratuitement.
Il vise à faire gagner du temps.

Si tu veux progresser financièrement, pose-toi une question simple :
👉 Est-ce que ton environnement actuel te pousse réellement à agir, ou te rassure simplement ?

La différence entre les deux est énorme.

Et c’est souvent là que tout se joue.

Pour aller plus loin

Je suis volontairement resté général ici.
Si tu veux comprendre plus en détail de ce groupe les mécanismes, les erreurs fréquentes et les alternatives plus efficaces, j’ai regroupé des ressources complémentaires accessibles via ce lien.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.