Aux Antilles, le phénomène est tristement courant : vouloir construire un bungalow ou un appartement (souvent pour de la location saisonnière) sur un terrain familial en indivision, sans en posséder légalement le titre. C’est une démarche séduisante car elle semble économique, mais elle est en réalité une catastrophe financière programmée. J’ai vu des personnes avec un potentiel de 5000 € de loyer se retrouver étranglées par les dettes à cause de cette erreur. Pourquoi ? Parce que l’on contourne le problème de l’indivision par la solution de facilité du crédit à la consommation. Si vous êtes tenté de suivre l’exemple des « maisons coup de main » de vos parents, arrêtez tout. Voici pourquoi vous êtes en train de creuser votre propre tombe financière.
(Si vous n’aimez pas lire, regardez la vidéo ici : Bungalow sur un terrain en indivision : Ne fait surtout pas çà aux Antilles)
L’Illusion de l’Indivision : Un Bien Construit N’est Pas à Vous
L’indivision, c’est un problème juridique complexe où plusieurs héritiers possèdent des droits sur un même terrain. Votre père ou votre mère peut vous dire : « Construis là, c’est pour toi. »
La réalité légale est impitoyable :
Le bien que vous construisez sur ce terrain ne vous appartient pas tant que l’indivision n’est pas résolue et qu’une division n’est pas effectuée chez le notaire.
Le jour où l’indivision est résolue, vous devrez payer « bonbon » (une somme conséquente) pour racheter votre part de terrain et potentiellement la part de vos frères et sœurs. Tout l’argent et le temps investis sont en danger.
C’est pourquoi, en tant que coach immobilier, je dis qu’il faut résoudre le problème d’indivision légalement en amont. C’est long (souvent 2 ans d’accompagnement), mais c’est la seule voie sécurisée.
Le Crédit Consommation : L’Étranglement Financier
La construction sur un terrain sans titre de propriété entraîne une conséquence terrible : aucune banque ne vous accordera de prêt immobilier.
Pour obtenir les 40 000 € ou 50 000 € nécessaires à votre bungalow, vous vous tournez vers :
Les sociétés de financement (crédits conso).
Les « maisons coup de main » non terminées (qui restent à l’abandon pendant 30 ans).
Le résultat :
Taux d’intérêt exorbitants comparés à un prêt immobilier actuel.
Surendettement et étranglement financier : Votre crédit conso, ajouté au coût de possession d’une voiture aux Antilles (souvent 300 €/mois), vous prive de toute capacité d’épargne ou de lifestyle.
Projets inachevés : Vous dépensez 40 000 € en crédits, les travaux s’arrêtent, le jobber disparaît, et vous n’avez aucune rentrée d’argent locatif.
Vous avez hypothéqué votre vie, sans rien obtenir en retour, juste pour faire des économies de bouts de chandelle sur un accompagnement ou une formation.
L’Antidote : Investir en Soi pour Gagner du Temps
L’argent est encore « gratuit » (par rapport aux taux des années 80-90) pour ceux qui savent présenter un dossier solide à la banque. La clé est la formation.
Quand j’ai voulu lancer ma société de conciergerie, j’ai payé cher un accompagnement. Non pas pour que l’on me « mâche » le travail, mais pour gagner du temps, éviter les erreurs catastrophiques, et obtenir les raccourcis (comme le nom d’un assureur qui accepte la sous-location).
Le conseil : Ne soyez pas l’homme qui creuse sa propre tombe. Investissez quelques milliers d’euros dans l’éducation et l’accompagnement pour sécuriser les dizaines de milliers d’euros que vous allez injecter. Si vous êtes fonctionnaire ou avez un bon salaire, apprenez à présenter un dossier qui obtient un prêt immobilier, au lieu de succomber à la facilité du crédit conso.
Si vous êtes concerné par l’indivision, ne perdez plus de temps ! Accédez à mon webinaire gratuit pour résoudre ce problème et pouvoir investir sereinement : www.audreybelrose.fr